BA by night y discoveria de la pampa

Retour à l'auberge après notre journée de visites. Comme convenu avec Marie-Caroline la cousine de Christian, RDV dans leur appartement au cœur de Palermo (quartier tranquille et résidentiel de BA) : au menu empanadas (petits chaussons salés fourrés de fromage, oignons, poulet ou viande un régal !), Quilmes (bière Argentine) et évidemment vins locaux.

Deux amis de Maco sont aussi de la partie, ils terminent tous les deux un semestre d'étude à Siantago du Chili, une de nos villes étapes dans 2 mois, du coup l'échange se concentre sur le reste de notre voyage et les bons plans à ne pas manquer. Vers 22h nous nous dirigeons vers un bar/boite du quartier où Titi, une amie de Maco franco-Argentine chante en première partie d'une penia : concert de chants folkloriques argentins : soirée géniale qui nous fait découvrir de l'intérieur les soirées des jeunes argentins. Retour à l'auberge en taxi pour une courte nuit.

Le 11/05/2012 - San Antonio de Areco -

Qui dit réveil matinal, dit courte nuit et j'ai beau être matinal, j'ai mal ! Ou le plaisir infini de la douce mélodie de votre Iphone vous revéllant à 06h du mat'... Meme en vacances on est motivés ! Nous quittons l'auberge de bonne heure pour prendre le bus "el collectivo" à la gare de BA-Retiro pour la ville de San Antonio de Areco. Nous déposons nos gros sacs à dos que nous commençons à apprivoiser (vue leurs poids cela va prendre du temps) dans un casier de la gare routière, comptant les récupérer au retour le soir.

Notre étape est une ville de 20000 âmes considérée comme la "plus belle ville de la pampa" selon Maître Routard. 30 mn de retard pour notre premier bus sud-américain, mais l'attente vaut le détour : les bus sont des "semi-cama" avec des gros sieges en cuir permettat de sincliner de 160 degrés : un vrai bonheur, nous voila rassurés pour les 16h de bus de la nuit prochaine pour nous rendre à San Ignacio au Nord du pays.

Après 2 heures de route, nous arrivons dans la minuscule gare routière de San Antonio de Areco. Nous partons vers l'office du tourisme pour trouver quelques renseignements. Le contraste avec la capitale Argentine est saisissant : le rythme est ici beaucoup plus cool, les rares personnes croisées sont tranquilles, l'ambiance est reposante malgré la petite brise. Nous visitons un musée sur l'histoire des gauchos : ces fameux "cowboys de l'Amérique du Sud" qui eurent leurs heures de gloire à la fin du XIXème.

Un détour par la paroisse de la ville "San Antonio de Padoua", sans grand intérêt à vrai dire, et nous trouvons un restaurant typique mais pas moins cher. - NB : il faudrait expliquer aux éditeurs de guides touristiques que l'Argentine est un pays à l'économie fragile : manque de bol pour nous, le pays est en pleine inflation et les prix pratiqués ont presque doublés en un an. Du coup ils sont sensiblement les mêmes qu'en France et les guides les indiquent deux à trois fois en deçà de la réalité- nous essayons les fameux chinchulines (intestins frit)s, boudin noir et saucisse de porc avec de la purée maison et de la purée de patates douces : un déjeuner peu copieux et dans la moyenne.

Balade digestive dans la partie de la ville que nous n'avions pas visitée et après une dizaine de parties de tarot (nous avons un tournoi en cours sur les trois mois que nous avons commencé à notre arrivée en Argentine) sur la place principale de Areco nous regagnions la gare routière pour prendre un bus cette fois-ci "cama" : sièges en cuir très larges (3 sièges par rangée) et pouvant s'incliner à 180 degrés.

Retour à Buenos Aires d'où nous partons dans la foulée pour San Ignacio.

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